La notion de Santé
Bref
historique
On
peut dire que la santé se définit d’abord négativement comme l’absence de
maladie.
Au
XVIIème siècle apparaissent les termes de
« troubles », de « vapeurs », pour indiquer
non pas une maladie mais une indisposition.
Au
XIXème siècle,
-
avec
l’essor industriel émerge la notion d’accident du travail,
-
avec
le courant hygiéniste, on se préoccupe
o
des
conditions de logement et d’urbanisme,
o
de
l’hygiène corporelle des individus,
o
de
l’hygiène sociale (moral, comportement…),
-
se
forme ainsi l’idée de prévention de la maladie par l’hygiène, la vaccination,
l’alimentation, et.
Au
XXème siècle,
-
avec
le progrès scientifique on cherche à remédier aux maux par la chirurgie, la
chimie, ou par des médecines naturelles ou alternatives,
-
à
partir de 1945 émerge la notion de droit de l’Homme au bien-être physique,
mental et social.
Se
mettent alors en place des systèmes de soins dits « primaires »,
auxquels devraient avoir accès tous les êtres humains, de la naissance à leur
mort. Ils sont constitués par :
-
l’éducation,
-
l’hygiène
(eau potable, assainissement, nutrition),
-
la
planification (politique familiale, « protection maternelle
infantile »),
-
la
vaccination systématique,
-
les
médicaments dits « essentiels ».
Définition
de la Santé par l’O.M.S.
Préambule à la
constitution de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.)
22 Juillet 1946
Les Etats parties à
cette Constitution déclarent, en accord avec la Charte des Nations Unies, que les
principes suivants sont à la base du bonheur des peuples, de leurs relations
harmonieuses et de leur sécurité :
La santé est un état de
complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en
une absence de maladie ou d'infirmité.
La possession du
meilleur état de santé qu'il est capable d'atteindre constitue l'un des droits
fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses
opinions politiques, sa condition économique ou sociale.
La santé de tous les peuples
est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité ; elle
dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etats.
Les résultats atteints
par chaque Etat dans l'amélioration et la protection de la santé sont précieux pour
tous.
L'inégalité des divers
pays en ce qui concerne l'amélioration de la santé et la lutte contre les
maladies, en particulier les maladies transmissibles, est un péril pour tous.
Le développement sain
de l'enfant est d'une importance fondamentale ; l'aptitude à vivre en harmonie
avec un milieu en pleine transformation est essentielle à ce développement.
L'admission de tous les
peuples au bénéfice des connaissances acquises par les sciences médicales,
psychologiques et apparentées est essentielle pour atteindre le plus haut degré
de santé.
Une opinion publique
éclairée et une coopération active de la part du public sont d'une importance
capitale pour l'amélioration de la santé des populations.
Les gouvernements ont
la responsabilité de la santé de leurs peuples; ils ne peuvent y faire face
qu'en prenant les mesures sanitaires et sociales appropriées.
Acceptant ces
principes, dans le but de coopérer entre elles et avec tous autres pour
améliorer et protéger la santé de tous les peuples, les parties contractantes
acquiescent à ladite Constitution et établissent par les présentes
l'Organisation Mondiale de la Santé comme une institution spécialisée aux
termes de l'article 57 de la Charte des Nations-Unies.
Texte
complet de la Constitution de l’O.M.S.
http://www.who.int/governance/eb/who_constitution_fr.pdf
Site
de l’O.M.S.
http://www.who.int/fr/index.html